Témoignage de Serge BUZZACARO
Le jour où j’ai arrêté de boire me semble si lointain déjà, que j’ai envi de débuter ce témoignage par « Il était une fois…. ». Malheureusement, ce qui m’est arrivé n’est pas un conte de fée, mais cela est bien une triste réalité.
Cela ce passait dans les années septante. Français en rupture familiale, j’avais décidé de venir travailler en Belgique. A cette époque, il y avait dans ce pays, du travail dans toutes les régions. Dans un premier temps, je me suis retrouvé à Anvers où rapidement, avec d’autres amis français, nous sommes devenus des piliers de bars de nuit. Chaque jour, après le travail, nous partions nous alcooliser dans les quartiers « mal famés » de la ville. Déjà buveur excessif lors de mon arrivée, il n’a suffit que de quelques mois pour que je devienne alcoolo-dépendant. Chaque instant de ma vie était consacré à la recherche de cette « drogue » devenue nécessaire à la survie du « clochard européen » que j’étais devenu.
C’est à l’occasion d’une mutation professionnelle que je me suis retrouvé dans le bassin de Charleroi afin de participer à la construction de convertisseurs à l’usine Hainaut-Sambre. Je me suis retrouvé immédiatement accueillis par d’autres amis français également en déplacement et presque tous alcooliques.
Heureusement Dieu m’attendait : c’est dans le « pays noir » que pour moi devait jaillir la lumière.
Une rencontre avec un ami Chrétien m’a fait connaître
Pour moi le mécréant, cela fut un choque.
Il m’a fallut quelques temps pour accepter :
· Que j’étais malade alcoolique.
· Que j’avais besoin de Jésus-Christ comme sauveur.
· Que je n’étais pas coupable de la maladie qui m’habitait. Par contre que j’étais responsable de mon avenir. Cela je l’ai découvert à la lecture de l’Epître aux Romains, chapitres 7 et 8.
Lorsque j’ai compris ces choses si importantes, j’ai pu commencer une nouvelle vie.
Aujourd’hui, plus de trente six ans plus tard, je ne le regrette absolument pas.
Mes années d’abstinence m’ont apportées l’équilibre et la joie de vivre une autre vie complètement consacrée à Dieu.
Les aléas de la vie ont faits que je suis retourné dans mon pays d’origine, mais je n’oublie jamais que mon pays de re-naissance est le « Plat Pays ».
Et ce que le Christ a fait pour moi, il peut le faire pour chacun d’entre nous.
Jésus-Christ est mort sur la croix,
Immolé au Mont Golgotha.
Ce supplice il l’a souffert
Pour les péchés de nos pères,
Pour les miens, les tiens mon frère.
Jésus-Christ est mort sur la croix,
Immolé au Mont Golgotha.
Par amour Il s’est offert
Pour le salut de nos pères.
Pour le mien, le TIEN MON FRERE.
Serge BUZZACARO