LE SEIGNEUR INVITE CHEZ MOI

Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera; et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui.
Jean 14.23

Voici, je me tiens à la porte et je frappe: si quelqu’un entend ma voix et qu’il ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi.
Apocalypse 3.20

Ai-je ouvert au Seigneur la porte de mon coeur ?

Quelle place est-ce que je lui laisse prendre clans ma vie ?

 
Est-il quelqu’un que je ne rencontre que le dimanche en dehors de chez moi?

L’état de ma maison est-il si catastrophique que je préfère un rendez-vous loin du quotidien?

 
Est-il l’invité qu’on reçoit dans son salon lorsqu’on a besoin d’un conseil, mais qu’on oublie quand tout va bien?

Est-il seulement l’invité ponctuel auquel je ne manque pas de m’adresser le matin et le soir ou avant chaque repas?

Ou bien est-il, comme il le désire, l’ami de tous les jours, à qui je fais part de mes joies comme de mes peines, de mes réussites comme de mes problèmes, de mes victoires comme de mes défaites?

 
Mais peut-être reste-t-il encore une ou plusieurs chambres de ma maison dont je conserve les clefs pour qu’il n’y ait pas accès, de peur qu’il ne découvre les pensées cultivées en secret: ressentiment, envie, amertume, insatisfaction; la clef de mon coffre fort pour ne pas lui avouer la gestion égoïste de mon argent; la clef de la bibliothèque dans laquelle je garde des livres qui ne devraient pas s’y trouver, etc.

Si j’aime Jésus mon Sauveur, je me réjouis de lui ouvrir toute ma maison, de faire en sorte qu’il y soit chez lui en tout temps et à tout moment.